Le Moyen-âge
La ville de Douvaine est citée pour la toute première fois dans une bulle du Pape Eugène III en 1153.
La Paroisse, dont le patron est saint Loup, évêque de Troyes, est dirigée par un prieuré bénédictin dépendant de Saint-Jean-de-Genève. Le prieur, qui ne réside pas la plupart du temps au sein du presbytère, est secondé par un religieux chargé de remplir les fonctions paroissiales.
Les revenus du prieuré de Douvaine semblent toutefois assez importants. En effet, installé dans une maison forte (détruite en 1823), le prieuré possède de vastes terres sur lesquelles il perçoit les amendes, les corvées, les droits de messelerie (garde des moissons), l’impôt sur les bêtes et sur les peaux. Cependant, il n’a aucun pouvoir sur les droits de juridiction (vols, crimes, adultères…) qui relèvent du droit du comte de Genève. A ceci s’ajoutent également les dîmes du blé et du vin à Douvaine, Loisin et, en partie sur celles de Messery.
Il y a deux prieurs de Douvaine à retenir pour leur action : Aymon de Montfalcon, de 1473 à 1493, qui fut nommé évêque de Lausanne en 1491 ; et son successeur, le cardinal Julien de la Rovère qui devint par la suite le Pape Jules II en 1503.