La Bulle

C'est en 1971 que naît l’évidence dans l’esprit du Docteur Jacques Miguet alors nouveau maire de la commune : « Douvaine doit se munir d'infrastructures dignes d'anticiper l’évolution de la ville pour les 20 années à venir... »

Créer un centre attractif afin de faire de la Ville autre chose qu'un bourg à traverser pour rejoindre Genève, voila l'idée ! Amener de l'animation, rendre possible l'installation de commerces, de logements, faire que les gens se rencontre, en somme faire naître un véritable cœur Douvainois.

Amoureux d'art en générale, Jacques Miguet fait appel au groupe « Habitat Evolutif », une association regroupant quatre architectes : Pascal Hausermann, Claude Costy, Jean Louis Chaneac et Pascal le Merdy. De cette rencontre va naître ce projet, futuriste pour certain, innovant pour d'autres, mais tellement essentiel !

Va ainsi sortir de terre entre 1973 et 1978, la salle polyvalente dite " La Bulle", l’école maternelle, la place publique et le début de ses mats, ainsi qu’un transformateur  EDF. La suite ? La politique est ce qu'elle est et un nouveau maire mettra fin à ce rêve en 1978, enterrant le projet...

Quarante ans plus tard, il  ne reste que la salle des fêtes (qui fut sauvée des eaux en 1983 par la pose d'un nouveau toit), l’école, le générateur et une seule arcade, derniers vestiges d'une époque révolue. Mais surtout unique témoignage sans équivalent dans le monde en matière de projet urbain prospectif et évolutif. Douvaine fait d'ailleurs l'objet de nombreux articles dans les revues d'architecture depuis quelques années.

Depuis 2013, la commune consciente de détenir un patrimoine architectural unique a entamé une campagne de restauration et de valorisation du domaine.

La photo montage nous montre ce qu'aurait été Douvaine si le projet était arrivé à son terme : nous y retrouvons donc autour de la Bulle, la place publique et son mat avec voile rétractable, une école maternelle, mais aussi un ensemble de passerelles permettant l’accès aux différentes structures, un bassin olympique, une piscine plus petite pour les scolaires et une pataugeoire et enfin une auberge restaurant. Le tout aurait dû être entouré d’espaces verts pour la circulation des piétons. Par la suite un centre commercial aurait dû se greffer aux arcades.

L'idée était de voir ce cœur évoluer et permettre par la suite à chacun de venir y greffer sa Bulle pour l'habiter et ainsi répondre au besoin de logement nouveaux.

L'architecture prospective anticipe les besoins à venir pour une commune dont la démographie est croissante, c'est pour cela que l'on parle de centre urbain évolutif, se transformant au grès des besoins.

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